La vue de ces deux punaises, l’une faisant la sentinelle au sommet d’une branche et l’autre se confondant avec la couleur des feuilles m’a rappelé la première fois où je découvrais des phasmes.
J’avais dix ans et ma mère travaillait pour l’été dans un musée d’histoire naturelle.
Il ne faut pas croire qu’elle avait des connaissances particulières mais elle a était fière un soir, après la fermeture du musée de me montrer des vivariums où il ne me semblaient reposer que les brindilles d’une plante séchée. Je me souviens de sa joie devant ma surprise en découvrant que ces morceaux de bois pouvaient bouger.
La gaieté enfantine à examiner ces drôles de bêtes en écoutant les explications de ma mère. Le souvenir d’un lien. Un peu comme si ensemble nous découvrions que nous étions capable de faire décoller une fusée.
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