J’ai cru d’ abord à une feuille tombée du tilleul. Une drôle de feuille en forme de hérisson qui se détache du claire de lune.

J’ai continué mon tour traditionnel du jardin en me posant des questions sur le nombre de feuille que j’avais déjà pu voir dans ma vie avec une forme de hérisson. C’est seulement en passant près du tilleul que je fut tout à fait sûr que la bête état réelle, silencieuse et immobile, mimant à la perfection l’élément mort abandonné par un arbre.

Le saligot à attendu que j’aille, le plus calmement possible, chercher mon appareil photo, l’installler sur un pied, pour prendre ses jambes à son coup, galoper à une vitesse incroyable du côté de la haie et disparaître.

Je l’ai imaginé sous les noisetiers, reprendre son souffle et me guetter du coin de l’oeil.  Et comme j’étais là, dans le jardin et dans la nuit avec mon matériel, en guise de contenance, j’ai pris une photo de la lune pleine à travers les branches du magnolia.

Au fait…

Le hérisson est un animal insectivore tout en étant omnivore. On peut penser qu’il vient chercher dans notre jardin des insectes, des escargots, de l’herbe et des racines. On pourrait lui confier de  s’ occuper des parasites du jardin, à condition de lui laisser un peu de nourriture (sans lactose pour ne pas lui causer des problèmes digestifs) mais ce sont les chats des voisins qui risquent de se régaler.

La dispersion massive des fourrés denses, la déforestation et les pesticides des cultures ont conduit les hérissons à émigrer dans nos jardins afin d’y trouver refuge. Nous nous demandons tout de même d’où il peut bien venir et où il a pu aller.