Les premières fleurs à apparaître un peu partout mêlées au gazon.
Annonçant les jours meilleurs en quelques couleurs
Les premières fleurs à apparaître un peu partout mêlées au gazon.
Annonçant les jours meilleurs en quelques couleurs
Ce sont les oiseaux que nous aimons le plus. Les gros, les petits. Nous connaissons bien le couple de pigeons ramiers, les trois pies et quelques rouges gorges. Et comme l’hiver s’éternise, Avec les enfants nous avons entrepris la construction d’une cabane pour les nourrir a coup de miettes de pain et de graines de tournesol. Aussi pour mieux les observer et les connaître.
Comme dans tout bon procédé qui consiste à mêler enseignement pédagogique et réalisation pratique, nous avons commencé par réaliser un plan, avec droites, croquis, dimensions et inventaire du matériel.
Nous avons trouvé du bois dans le garage, de la colle, une veille scie, des pointes, de la teinture et du vernis. Après une bonne journée de travail, quelques heures de séchage, l’ensemble prend forme mais bien sûr rien à voir avec ce qui était attendu, mais cela ne surprend plus personne.
Le îf, plus touffu, plus dense et toujours vert, a été élu pour porter la cabane.
Mais après une journée à jeter des coups d’oeil mine de rien, nous n’avons vu personne approcher des quelques miettes de pain poser sur la terrasse de la cabane. Cependant, il a bien fallu se rendre à l’évidence, le lendemain, il n’y avait plus aucune trace du pain…
La glace a fait de drôles de dessins un peu partout dans la région, laissant pendre des stalactites aux branches des arbres, transformant la terrasse en patinoire.
Des tracés de cristaux ont changé le pare-brise de la voiture en oeuvre d’art moderne complexe et éphémère, le portail est lui aussi parcouru par réseau des lignes de glaces.
Ce portail me rappelé hier encore la chaleur de l’été. Le mois d’août passé à le décaper afin de le repeindre, de lui redonner une nouvelle vie, une couleur bleue.
Des souvenirs de sueurs, d’odeur de dissolvant, de peinture, de bières fraîches et d’ongles colorés. Des souvenirs de saison où les femmes portent des jupes et où l’on souhaiterait qu’elles viennent vous aider.