Nous n’en sommes pas encore à pouvoir observer les oiseaux dans la cabane attachée à l’îf. Ils ne semblent pas convaincus par l’architecture, par la couleur ou bien est-ce l’orientation.
Alors on se contente de suivre les lignes téléphoniques et électriques qui entourent la maison et le jardin.
Et il s’y passent des choses sur les lignes, le chant du rouge gorge, les ébats des tourterelles turcs, les perfidies des pies et on en passe…
Mais bref, de mouvement vers la cabane, aucun. On préfère chasser depuis de plus haut tout en se moquant des conséquence d’avoir une patte posée sur un fil parcouru par de la moyenne tension.
On se balance, on joue au somnambule ou l’on fait la causette. Bref, la ligne électrique est le moyen parfait pour se reposer, pour retrouver ses amis ou pour se moquer des rigolos qui laissent des miettes de pain dans une maison en bois.