trop d’émotions pour le flok.
Articles de » avril, 2009 «
Lorsque je croise une araignée avec des pattes pareilles sous la véranda, je retiens ma respiration.
Je repense à cette phrase que Gilbert m’a longtemps fait méditer : Il est bien plus facile de tuer une araignée que de la laisser vivre.
C’est le mâle qui assure le ravitaillement pendant que la femelles couve même si on les a vu s’y prendre à deux dans la cabane à oiseaux.
Enfin, pour varier les plaisir, et aussi pour mieux les observé, nous avons installé une boule de nourriture sur une branche du tilleul.
Le moindre morceau laissé tombé est aussitôt récupéré en vol piqué.
Il semble avoir des problèmes de communication, d’intégration. Faut dire, qu’il a toujours l’air de mauvaise humeur, d’en vouloir à quelqu’un. Il parait qu’il se prend pour un rapace, rapport à son bec.
Toujours au sommet pour surveiller tout le monde, bah il crâne un peu, mais je suis sûr qu’il peut faire des efforts.
Ouvrir le robinet d’essence, pousser la manette sur le starter et tirer sur le lanceur. Le scénario catastrophe en somme si un hérisson dort justement sous la tondeuse, au chaud dans un tas de feuilles. Depuis combien de temps peut il être là ?
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Il reste bien en boule, ne sait pas trop ce qu’il lui arrive, ne sait pas qu’il a été sauvé par cette veille habitude de déplacer l’engin avant toute manœuvre. Pour me remercier il m’a laissé le temps de le prendre en photo.
Mais pas plus.
Ensuite, profitant d’un moment d’inattention, zou, il a filé !
A moins qu’il ne soit pas loin