– Je ne te sens pas le courage de passer la tondeuse.
– C’est pas ça. Pas du tout. Regarde un peu…
– Trop mouillée ?
– Oui, et puis tout ce soleil enfermé dans les gouttes !
– Je ne te sens pas le courage de passer la tondeuse.
– C’est pas ça. Pas du tout. Regarde un peu…
– Trop mouillée ?
– Oui, et puis tout ce soleil enfermé dans les gouttes !
– On peut aussi l’appeler l’arbre à perruques…
– Mouais, c’est bien gentils tout ça, mais dit voir, c’est celui avec les feuilles noires et rouges… ou rouges et noires ?
Cette années, on en compte trois. Un dans le tilleul (moineaux ?), un autre dans la vigne (merle ?) et un troisième assez bas dans le tamaris (rouge-gorge ?). A coup sûr il y en a dans l’if. Mais on va faire comme si de rien était pour tromper le chat.
Sans la chute des feuilles nous n’aurions sans doute rien vu. C’en est presque déprimant.