Ce matin coccinelle dors
au fond d’un cornet de feuille.
Ce matin coccinelle dors
au fond d’un cornet de feuille.
Le Buddleia de David c’est l’arbre aux papillons.
Il est catégorisé comme espèce invasive. Il s’échapperait, se faufilerait dans les décombres, courrait le long des voix ferrées, en suivant les autoroutes, pour aller on ne sait où, drainant derrière lui, j’imagine, une nuée de papillons.
Conseil du jour : Après chaque verre de vodka de fabrication artisanale, se manger une tomate cerise.
Apercevoir le papillon souci, qui est un grand amateur de champs de luzerne, voletant comme un fou au dessus du gazon, en dit long sur l’état de la pelouse.
C’est le poirier planté en début d’année pour remplacer celui trop vieux qui nous fait déjà une douzaine de fruits.
Seulement, aujourd’hui j’ai l’impression que c’est des figues qu’il nous prépare.
C’est une ombre qui est passée au dessus ma tête pour se poser sur une branche du magnolia.
A force de le voir accompagner la neige, je ne pensais pas le revoir de si tôt. Je l’imaginai ailleurs.
Pas de le revoir un jour d’été.
Si papillon blanc = beau temps, si papillon blanc = piéride du chou, si piéride du chou = présence de choux
Alors, présence de chou = beau temps. Transitivement parlant.
Eugene Shieffelin, à la tête d’une société d’acclimatation, essayait d’introduire en Amérique du Nord toutes les espèces d’oiseaux mentionnées dans les œuvres de William Shakespeare. En 1890, il a relâché une soixante d’étourneaux dans Central Park. Ils venaient d’Angleterre.
On en compte maintenant plus de 200 millions d’individus en Amérique du nord, provoquant la disparition d’espèces indigènes et un gros bordel.
L’étourneau c’est le souvenir d’immense bandes volant au dessus des vignes de ville. Ce sont les discutions dehors, de fin d’été, que l’on interrompait pour courir à l’abris lorsque l’on commençait à entendre le bruit de la fiente s’abattre sur le trottoir
Les dernières de l’année déjà presque trop mures, qui font un peu moins envies que les premières dont on a guetté les fleurs et la transformation du fruit pendant des semaines, sans trop savoir quand battre la chantilly.
Dans la série “je me déguise”, la syrphe à choisi le costume de guêpe. Pour se donner un air plus méchant, pour ne pas qu’on vienne lui chercher des noises.
Pourtant, on le sait bien qu’elle est aussi inoffensive qu’une mouche. Que personne n’ira lui reprocher que ses larves se nourrissent de pucerons.