Elle se moque de pas mal de chose.
Elle chante.
Rudement bien même.
Il semblerait qu’il colonise les villes, où il trouve des nichoirs potentiels et du pigeon sans petits pois à tous les repas…
Son ombre est inquiétante lorsqu’il plane au dessus du jardin, mais ces cercles dans le ciel nous rappel les montagnes.
Au début elle participait. A tour de rôle ils partaient ramasser les brindilles, les touffes d’herbe sèche. Et puis elle l’a laissé faire. C’était son nid. C’était son obsession, autant qu’il le façonne à son idée. Elle restait pour s’habituer au lieu. L’if, ils l’avaient choisi ensemble, mais maintenant, vu de l’intérieur, il lui paraissait bien sombre et sale. Elle n’a jamais aimé le changement, et lorsqu’il lui demande un conseil, ou lorsqu’il l’appelle pour lui montrer la forme que cela prend, elle fait la sourde oreille, semble perdue dans ses pensées.
Elle attend qu’il reparte pour jeter un œil. Il faudra nettoyer un peu, dégager d’avantage mais voilà qu’il est déjà de retour, il lui semble grand, fier, solide, déterminé et elle lui roucoule qu’elle l’aime et bien sûr il ne comprend plus rien.