samedi,20 novembre, 2010 | Auteur:

SONY DSC Elle est tombée d’on ne sait où, au sommet du crane, froide, c’est soudain et inattendu. Là, sur la peau, compacte, une loupe d’eau à travers de laquelle on peut aller dans le détail des stries de ton épiderme, on peut voir en toi, peut être même tout ce que tu veux cacher. C’est ce qui te gêne le plus, d’avantage que sa consistance liquide ou sa température et aussi que tes yeux à toi ne peuvent pas la voir, ce qu’elle peut montrer, la couleur que cela peut prendre.
Et elle se met en mouvement, doucement d’abord, cela te fige, elle parcourt les nouvelles lignes de ton front, elle descend par les chemins habituels jusqu’au menton, elle évite la poitrine où les battements de ton cœur pourraient l’affaiblir, elle hésite à glisser le long de ton dos, de suivre la limbe*. A son passage, Elle ne prend pas les chemins des cicatrices, ce qui serait trop te plaire, elle veut te découvrir au maximum, elle s’effile sur ton ventre, devient une simple ligne sur tes hanches, jusqu’à complètement disparaître.

*Merci à la prof de SVT de Claire d’avoir été absente lundi dernier afin que nous puissions réviser une nouvelle fois, cette leçon sur la détermination des feuilles et enrichir notre vocabulaire

Tags:
Catégorie: Flore

Une réponse à “Goutte”

  1. anne dit :

    C’est lundi soir, il pleut, il fait nuit, il fait froid, et avec Emile on est à la cyberbase de la « ville » où il y a le haut-débit, et on regarde toutes les photos qu’on a ratées… ouah ! Y’en a de vraiment très belles, et originales !!
    Cette dernière est toute de délicatesse.
    Emile dit que Laurent aurait dû faire photographe comme métier…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.