Voilà des fleurs très lumineuses au soleil et au milieu des brindilles !
Les chatons du noisetier, ses fleurs mâles. Le noisetier est hermaphrodite mais aussi autostérile, comme l’escargot, qui
à la fois mâle et femelle, a tout de même besoin de s’accoupler avec un autre spécimen pour se féconder alors qu’il a tout ce qu’il faut là où il faut.
Obligé en quelque sorte de trouver l’âme sœur.
Pour le noisetier s’est sensiblement la même chose, il dispose à la fois des organes mâles et des fleurs femelles, très condensées, en épi dressés, mais qui ne s’épanouissent pas tout à fait en même temps. Voila pourquoi il lui faut un autre noisetier à proximité et qu’il y en a plusieurs dans la haie…
La nature ne s’en tient donc pas qu’aux côtés biologiques de la chose, joueuse perverse, elle favorise les couples et les échanges et tout ce que cela peut apporter comme surprises…
🙂