Le premier muni sans doute d’un GPS plus performant que celui qui nous demande de faire demi tour au beau milieu de l’autoroute A9 et qui a su le guider depuis le désert du Sahara jusqu’à ce pot en terre, petit point orange depuis le ciel, cible parmi tant d’autres, le premier donc est là, il est revenu. Fidélité à ce pot, qu’il reste à préparer en attendant madame, fidélité au jardin où il doit y faire bon vivre jusqu’à l’été.
Le second qui n’a guère quitté le quartier, qui s’est contenté des baies sur les haies et des fruits d’hiver, continu d’installer son nid dans le seringa, mais côté mûr, bien caché, persuadé que nous n’en savons rien, le second donc, qui s’envole précipitamment en lâchant son cri d’alarme dés que nous nous approchons du garage pour rappeler qu’il n’est pas domestiqué.
Niels demande : « c’est quoi, ces oiseaux ? » (non, ce ne sont pas des sèvres)