Nous nous sommes passablement trompés de date cette année,
trop tôt, trop précipité,
pourtant, on pourra pas
nous reprocher,
d’avoir lésiné sur les moyens…
Nous nous sommes passablement trompés de date cette année,
trop tôt, trop précipité,
pourtant, on pourra pas
nous reprocher,
d’avoir lésiné sur les moyens…
Trois cerises récoltées cette année.
Sensiblement le même rendement que l’année précédente et que celle d’avant. Ce qui nous fait une courbe de progression quasi nulle.
Un échec de croissance, on ne peut plus parler d’accident. Il va falloir préparer des réformes, trancher, couper à la racine.
Sans compter qu’un tel résultat va grandement pénaliser ma candidature à la présidence du FMI.
Me faire lever les yeux sur les arrêtes des immeubles,
et suivre les fils,
les contours de la lignes de jeu,
les rubans blancs ou
la dernière ligne droite.
Il est là épinglé sur l’antenne pourtant il est connu pour être un véritable campagnard. Là il s’essaye à la ville. On a du lui en parler, on a du lui vanter le confort, on a du lui monter la tête à coup de mangeoire ou de poubelle à ras bord.
Il ne faudrait pas le décourager de suite. Il a l’air heureux, malgré la chaleur, il s’exprime en point d’exclamation et puis ce jaune ça nous rappelle quelqu’un.
Maintenant que le contenu de ces quelques pages est catégorisé comme « pour adulte » par un outil de filtrage professionnel, il est temps de se lâcher…
Par dessus, par dessous… On ne sait même plus, heureusement dans le domaine la qualité photographique n’est pas le critère principal.
J’ai recherché auprès de « Faust » et de sa Marguerite vénale et légèrement idiote,
je me suis aussi tourné vers la reine Margot, Marguerite d’Angoulême reine de Navarre
et je n’ai pas plus trouvé ce penchant irrésistible portée par cette fleur,
cette tentation d’être minuscule,
suffisamment insignifiant
pour pouvoir s’y allonger,
pour somnoler de tout son long au travers de cette mousse de petits doigts dressés et souples, qui ne demande qu’à m’absorber, qu’à m’engloutir en silence et à me faire disparaitre.
La différence entre les libellules et les agrions se situe au niveau des ailes et des yeux. La libellule est également un odonate mais du sous ordre des anisoptères alors que l’agrion est un zygoptère.
Les zygoptères (=ailes jointes) ‘rangent’ leurs ailes au repos sur le coté de leur corps alors que les anisoptères (= ailes inégales) les placent au dessus, à l’horizontale. L’agrion possède des yeux bien séparés sur les cotés de sa tête alors que les libellules ont généralement des gros yeux joints.
Ce qui n’explique en rien cette présence dans le jardin alors qu’il n’a pas plu plus depuis plus d’un mois et que cela reste des animaux d’eau, de mares et de ruisseaux.
Mon merle a perdu une plume,
mon merle a perdu une plume,
il chantera plus mon merle,
il chantera plus… (Traditional French Song)
Ce matin, le merle a perdu
la tête aussi.
J’ai l’impression d’être Calvin, d’avoir attrapé un papillon dans un bocal.
Je peux le montrer mon papillon, je peux aller, fièrement, voir mon pote Hobbes et lui mettre sous le nez mon bocal en lui disant : « regarde j’ai attrapé un papillon ». Et je sais aussi que Hobbes, à sa façon, mettra un terme à cet état de grâce, car Hobbes ne regarde pas les papillons de la même façon, qu’il me répondra quelque chose comme : « si les gens pouvaient attraper les arcs-en-ciel et les enfermer dans des zoos, ils le feraient » ce qui donne plutôt envie d’ouvrir le bocal pour laisser partir le papillon.
J’ai l’impression que dans la plupart des langues, le mot papillon n’a pas d’étymologie facile. Qu’il ne ressemble à aucun autre mot. En anglais, butterfly signifie ‘mouche à beurre’, alors qu’il n’y a aucun rapport entre le papillon et le beurre mais bon, nul doute qu’il s’agit d’une nouvelle trace d’humour anglais.
Peut être tout simplement que ce mot on ne peut le rattacher à aucun autre, que c’est trop compliqué, qu’un papillon coloré, qui vole de cette façon aérienne, légère, imprévisible et silencieuse cela ne ressemble à rien. Un animal impossible, aussi impossible qu’un arc en ciel, presque sans aucune valeur réelle, presque comme un bout d’imagination, un vrai rêve.
Un jour, Zhuangzi se réveille en sueur parce qu’il a rêvé qu’il était un papillon…
Or, en se réveillant, il n’arrive pas à déterminer s’il est Zhuangzi rêvant qu’il est un papillon, ou s’il n’est pas plutôt un papillon rêvant qu’il est Zhuangzi…