Bon alors il s’agit en fait d’un concours

de grimper de brin d’herbe

et de lâcher d’une main une fois

en haut. C’était cela.

Voilà une fleur qui,

lorsque je le la regarde, 
me fait penser à l’instabilité des tuiles de notre toit trop pentu.

Six ombres et demie. 
Cela tourne, laisse filtrer des trouées de lumière, cela passe, cela disparait, 
On ne l’avait pas imaginé comme cela, on l’avait pensé virer à l’infini mais inexorablement cela se terminera pour n’être qu’un point, léger. 

Il existe des heures d’été où après une ballade en vélo sous la pluie, après un repas qui s’étend, le monde disparaisse en sieste, en lecture à l’ombre, en calme, en arrêt d’activité.
Des heures d’ennuis pendant mon enfance que je transforme en observation,
le corps allongé dans l’herbe, de cette coccinelle qui monte et descend les brins d’herbe de la pelouse,
un à un, sans arriver à déterminer exactement pourquoi.

Les fleurs d’été prennent la forme et les couleurs des rayons du soleil, des dunes de sables,
des vagues, des tissus légers dans le courant ou le vent, et aussi, sans trop se forcer, aux anémones de mer.

Trois contraintes pour bâtir la remise :
-    La hauteur de la gouttière du garage sur laquelle il faut venir s’appuyer pour évacuer l’eau, qui détermine la partie la plus basse du toit
-    Ne pas se fixer au mur de pierres qui vient tout juste d’être reconsolidé,
-    Une ouverture en porte coulissante
Un besoin :
-    Un endroit sec pour stocker du bois et le plus gros du matériel de jardinage et en s’y prenant bien tous les vélos
Des moyens :
-    Des plaques de toit récupérées
-    Des roues de skate board pour guider la porte
-    Un homme costaud, râleur, généreux, habile et expérimenté.
Pour résultat :
Une remise chaleureuse en pin qui n’est pas sans rappeler les chalets de montagnes et le le fromage fondu.

les oiseaux que l’on ne voit jamais par ailleurs

étaient tous présent

le même jour à chanter à tour de rôle

– Alors ils ne sont pas tous partis finalement…

– Si, mais ils sont déjà de retour.

– Pas vraiment prévu ça.
– Non pas vraiment.

– Alors, Le mieux encore c’est de mettre la radio…

Il serait établit que le nombre de moineaux est nettement plus élevé dans l’Est de Paris, et notamment à sa périphérie que dans le quart nord-ouest où se situent les beaux quartiers. Selon une étude de la LPO le phénomène se constate aussi à Londres où la population de moineau est inversement proportionnelle au prix du mètre carré.

Mais alors, quid du moineau friquet ?

Contrairement aux pigeons ou aux tourterelles, les passereaux pour boire, recueillent l’eau dans leur mandibule inférieure et effectuent un mouvement de la tête en arrière pour la projeter dans leur gosier.

Après, parfois, ils se baignent (fallait voir la mésange tout à l’heure) pour se lisser les plumes, les humecter pour ensuite faciliter la répartition uniforme d’une sécrétion huileuse qui permet l’imperméabilité de leur plumage.

Résumons, le plumage sera d’autant plus imperméable, s’il aura été auparavant bien mouillé.

Ouais, bon, tout n’est pas toujours parfait.