Après une nouvelle journée de pluie presque incessante, elles se rassemblent sur les fils électriques pour un grand conciliabule. Piaillant ou pas, mouillées, quelques unes un brin déprimées. Elles viennent de tout le quartier, de plus loin peut être.
Le spectacle de ce rassemblement, cette centaine d’oiseaux, avec en fond ce ciel gris, est un rien inquiétant, nous rappelle que parfois cela nous dépassent, qu’il reste des choses à craindre.
Le lendemain elles ne sont plus qu’une poignée, un signal mystérieux les a encourager à repartir pour l’Afrique.
Certaines, moins décidées, stationnent encore un peu, nous laissant rêver à un reste de chaleur pour la fin de l’été.