Si on demande à Manu (qui est étroitement lié à l’acquisition et à l’ornement de ce jardin) ce qu’il pense de cette nature qui avait pris un mois d’avance, qui sortait de terre sans se douter que le froid, le vent, la neige était tapis dans l’ombre, attendant patiemment son heure pour tout piéger, si on lui demande ce qu’il risque de se passer, le Manu il répond :
« Ben à mon avis, c’est pas compliqué, là, les cerises, on peut dire qu’elles sont déjà cueillies, comme qui dirait ».
C’est une expression qui me fait sourire tant je suis incapable de me projeter jusqu’au mois de juin, quand on en sera à les pleurer les cerises.