Même par beau temps comme celui-ci, tu peux sortir avec tout ton matériel pour photographier les oiseaux et ne pas en voir la queue d’un.
Ils sont là pourtant, on peut parfaitement les entendre. Ce n’est pas rare, bien au contraire.
Et puis il y a des jours où tu ne prévois rien, tu traines en chaussons, tu aides un peu à la cuisine, et par les fenêtres tu aperçois un geai, un verdier se baigner, une paire de pinsons et un couple de chardonnerets. Des oiseaux que tu n’osais plus espérer voir ici, qu’il semble encore moins probable de photographier sur le magnolia.
Heureusement, il y a quelques mois, tu avais eu l’occasion d’approcher un nid, dans un autre jardin qui sait cultiver ses chardons, pas très loin, pas vraiment à la même époque. C’est tricher, mais c’est déjà bien de le reconnaitre, c’est avouer que l’on n’aura pas la patience d’attendre une autre occasion car c’est aussi que bon, tu te fais plus vieux.
Tu peut toujours sortir, vers le soir, un peu avant la pluie, au cas où. Pour surprendre les couleurs du pinson en vol, ce n’est pas exclu.