Il est arrivé que la pluie cesse quelques minutes. Qu’elle nous accorde le temps de mettre nos chaussures, d’arriver jusqu’à la haie. Une fois même, le soleil en profitait pour faire une percée et tirer de cette atmosphère humide, cette lumière si particulière qui existe parfois juste après l’averse.
Selon par où l’on aborde le jardin, le cotinus peut être l’arbuste le plus éloigné et il ne faut pas trainer, laisser passer sa chance. On connait ses facilités à conserver les gouttes et à jouer par transparence avec les rayons de lumières, mais il ne faut pas tarder. C’est comme un jeu, un peu idiot sans doute, un peu enfantin.