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dimanche 30 septembre 2012 | Auteur:

SONY DSCJe ne sais comment cela s’est construit, mais cela n’a rien à voir avec le hasard. Le merle connait parfaitement son rôle, il se positionne dans un endroit stratégique, sur le mûr ou même sur la pelouse là où il peut avoir une vision d’ensemble. Si on cherche à établir un semblant de surveillance, si on se doute de quelque chose, on se focalisera sur son bec orange détournant l’attention de la grive dont la robe se confond avec celle du mûr,  qui déjà, agrippée aux grappes, cachées derrière les lianes de la vigne, attaque méticuleusement les grains de raisin. Je me demande comment on construit une telle association, comment est rétribué le merle, engagé pour son cri d’alarme qui donnera l’alerte si je fais le moindre pas vers la vigne.
Le filet n’empêche pas le pillage, il risque seulement de blesser les oiseaux lorsqu’ils sont découverts et qu’ils cherchent à s’enfuir. Je décide de le retirer mais par amour propre, pour montrer que je ne cède pas complètement, je vendange la plus grande partie, en laissant de ci de là, quelques grappes qu’ils dévoreront dés que j’aurai tourné le dos.
SONY DSCSONY DSCA noter que cette année, la production de cette vigne vierge sera très largement supérieure à celle des cent pieds, amoureusement taillés, qui nous permettent d’habitude de puiser notre vin de l’année.  

Catégorie: Flore  | Tags:  | Laissez un commentaire
dimanche 23 septembre 2012 | Auteur:

DSC01183.ARWDSC02088.ARWPendant quelques années les indiens ont pu se défendre face aux blancs grâce à leur habilité à l’arc. Les armes à feu étaient encore rudimentaires et peu précises. Le temps de recharger une arquebuse ou un fusil, un indien vous tirait quatre flèches sans même arrêter sa monture. Apprendre à tirer chez les jeunes était un pas vers le chemin de l’indépendance, une façon de s’affirmer auprès des plus âgés.

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samedi 22 septembre 2012 | Auteur:

SONY DSCDans notre trip tipi,

indiens, vie à la nature, etc.

on a qu’a dire que les mouches sont les vautours de notre plaine sauvage,

SONY DSCqui attendent patiemment la charogne et la viande froide

et plombent de leur vols funèbres,

l’atmosphère déjà brulante de nos terres sacrées.

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samedi 22 septembre 2012 | Auteur:

SONY DSCA travers une herse d’herbes folles où un flot de lumière dégringole, un minuscule funambule tourne et telle une bulle s’arrime sur un bout de tulle.

Equilibriste et opiniâtre, l’acrobate à six pattes, essaye tout simplement de faire de l’épate.

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Encore raté crie l’araignée.

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dimanche 09 septembre 2012 | Auteur:

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Les branches taillées du tilleul nouées ensemble à une extrémité, une veille couverture pour en faire le tour et nous voici sous le tipis installé au milieu du jardin. La vieille chatte Félix (son nom n’a pas encore été modifié suite à la découverte de sa féminité) s’installe dessous avant nous, avant même d’avoir eu le temps de ramener les coussins, les Bds et le jeu de carte. Il y fait agréablement frais, de là, nous pouvons suivre la vie du jardin à hauteur d’herbe. Certains passent sans nous voir, certains nous cherchent encore. SONY DSC

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samedi 08 septembre 2012 | Auteur:

La saison des photos automatiques de nuit touche à sa fin. La température et surtout l’humidité rendent l’exercice difficile, il est très désagréable de retrouver l’appareil couvert de buée et de fines gouttelettes. Il ne faut pas se lancer la dedans si le point de rosée prévu n’est pas inférieur au moins de deux degrés à la température prévue paraît-il. Je n’ai aucune idée de comment connaître le point de rosée, je m’en trouve bête, mais autant tout remballer alors qu’ils annoncent des nuits de gelée.

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Point de Rosée
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samedi 08 septembre 2012 | Auteur:

SONY DSCUn mouvement dans le îf, une ombre, sur le tronc, un mouvement,

rapide,

éphémère,

un instant, une mise au point hasardeuse,

un oiseau,

et plus rien. 

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samedi 08 septembre 2012 | Auteur:

Il m’a fallu du temps pour m’en rendre compte : la queue de l’oiseau n’est pas rouge, ne serais-ce que ça.
J’ai posé ma clé à molette, je me suis assis sur l’herbe, sa taille, sa façon de se percher sur les toutes premières branches des arbres, son bec noir m’ont laissé croire à l’habituel rouge queue et à ses mimiques. Il y a une chasse d’eau au premier qui m’attend mais les oiseaux sont revenus et celui là, avec son plastron coquille d’oeuf, m’intrigue bien plus que les autres. Un robinet qui goutte, une baignoire bouchée, quand ce n’est pas la cave qui est inondée ou un radiateur à purger, la flotte c’est le talon d’Achille de cette maison. Il faut prévoir d’y passer une partie de week-end end, il est difficile de passer au travers, de ne pas laisser engloutir ses plus belles heures sous un lavabo ou dans un siphon.
Il a le même œil noir, la même façon de chasser mais il est beaucoup plus claire. Ma présence ne semble pas le déranger, il sait que je ne fait que passer, il doit bien percevoir le bruit des gouttes qui tombent et m’appellent en dessinant une flaque sur le carrelage de la salle de bain.SONY DSC

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samedi 08 septembre 2012 | Auteur:

J’ai découvert la fourmilière en soulevant un parpaing. SONY DSC
Les bêtes se sont mises à galoper dans tous les sens, emportant des œufs, des cadavres d’insectes, certaines totalement déboussolées tournaient sur elles-même, aveuglées par le ciel.
J’ai trois parpaings alignés dans la cours qui compliquent depuis des mois la trajectoire de la voiture que l’on veut garer. A moins de passer sa vie à tout ramasser, Il y a généralement un tas de trucs qui traînent autour d’une maison. Près de la terrasse, un tube d’acier de 8 mètres de longs attend le jour où on l’on décidera d’agrandir le fond du puits, en faisant rempart aux mauvaises herbes qui depuis les fondations tentent de rejoindre le gazon. Des restes de tuiles, des bidons, des silex, un arrosoir oublié qui guettent le moment où je me déciderai à les évacuer, à les ranger, mais à chaque jour suffit sa peine, il ne faut pas exagérer.
Les parpaings retenaient la bâches qui couvrait le sable que nous avions ramené pour la chape de la remise et plus tard pour le ciment du mur. Cela fait maintenant quelques mois que la bâche est pliée dans le garage, que nous avons transporté le sable jusqu’à chez à chez Benoît, que nous en avons rempli trois tonneaux de plastics bleus.
Je ne sais pas ce qui a pu séduire les fourmis pour s’installer sous ce pavé, je ne sais pas ce qu’il leur à pris. Par ailleurs, maintenant, la surprise passée, elles retrouvent ce qu’il faut de discipline pour exécuter la procédure d’évacuation d’urgence : priorité à la sauvegarde des larves, on se repli vers la sortie de secours, la reine et les enfants d’abord.
J’hésite quelques instant à reposer le parpaing, à remettre en place le toit au dessus de la colonie, mais il me semble que c’est déjà trop tard, que le mal est fait. On ne replacera plus sa confiance dans cet abris qui peut disparaître d’un coup sans crier gare, sans qu’aucun signe ne le laisse présager, ni le vent dans les feuilles, ni la terre qui se met à trembler. Les plus valeureuses font des aller retour entre l’ancien nid et la galerie d’évacuation qui s’enfonce sous le sapin et le tapis de pétunias à proximité. Elles sauvent un peu de nourriture, des restes de je ne sais quoi, elles bousculent des plus jeunes qui cherchent encore à comprendre, qui semblent se complaire sous le fameux coup de l’émotion, leur balancent des traces odorantes qu’elles feraient mieux de suivre.
Au début de l’été on se souvient que les rôles étaient un peu inversés lorsque nous avions découvert dans la cuisine une colonne de fourmis attaquant méthodiquement le placard aux céréales, au chocolat et aux coquillettes tombées du paquet. Nous avions isolé la nourriture, aplatît quelques individus pour l’exemple et mis en place un barrage de fortune. Cela nous avait pris une partie de la soirée avec une efficacité mesurée, je me souviens que je m’était vite retrouvé en sueur.
Alors que là, cela se vide très vite, au bout de quelques minutes je soulève le second parpaing, puis le troisième sans y trouver le moindre insecte. Sous la plate bande où elles se sont réfugiées, à proximité, je les imagine se calmer, reprendre leur souffle, organiser leu nouveau nid.
C’est sans doute plus humide, moins ensoleillé mais bien plus grand avec des possibilités d’extension, et pourquoi pas ce coin pour parquer un tas de pucerons réduit en esclavage ?
je déplace les parpaings dans un coin vers l’entrée de la remise où ils ne gêneront personne, je comptais arroser, je me tourne vers l’arrosoir, je me demande qui je vais bien déranger.

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