Articles de septembre 8th, 2012

samedi 08 septembre 2012 | Auteur:

La saison des photos automatiques de nuit touche à sa fin. La température et surtout l’humidité rendent l’exercice difficile, il est très désagréable de retrouver l’appareil couvert de buée et de fines gouttelettes. Il ne faut pas se lancer la dedans si le point de rosée prévu n’est pas inférieur au moins de deux degrés à la température prévue paraît-il. Je n’ai aucune idée de comment connaître le point de rosée, je m’en trouve bête, mais autant tout remballer alors qu’ils annoncent des nuits de gelée.

SONY DSC

SONY DSC

SONY DSC

SONY DSC

SONY DSC

SONY DSC

 

 

Point de Rosée
Catégorie: Non classé  | Tags:  | Commentaire fermés
samedi 08 septembre 2012 | Auteur:

SONY DSCUn mouvement dans le îf, une ombre, sur le tronc, un mouvement,

rapide,

éphémère,

un instant, une mise au point hasardeuse,

un oiseau,

et plus rien. 

Catégorie: Faune  | Tags:  | Laissez un commentaire
samedi 08 septembre 2012 | Auteur:

Il m’a fallu du temps pour m’en rendre compte : la queue de l’oiseau n’est pas rouge, ne serais-ce que ça.
J’ai posé ma clé à molette, je me suis assis sur l’herbe, sa taille, sa façon de se percher sur les toutes premières branches des arbres, son bec noir m’ont laissé croire à l’habituel rouge queue et à ses mimiques. Il y a une chasse d’eau au premier qui m’attend mais les oiseaux sont revenus et celui là, avec son plastron coquille d’oeuf, m’intrigue bien plus que les autres. Un robinet qui goutte, une baignoire bouchée, quand ce n’est pas la cave qui est inondée ou un radiateur à purger, la flotte c’est le talon d’Achille de cette maison. Il faut prévoir d’y passer une partie de week-end end, il est difficile de passer au travers, de ne pas laisser engloutir ses plus belles heures sous un lavabo ou dans un siphon.
Il a le même œil noir, la même façon de chasser mais il est beaucoup plus claire. Ma présence ne semble pas le déranger, il sait que je ne fait que passer, il doit bien percevoir le bruit des gouttes qui tombent et m’appellent en dessinant une flaque sur le carrelage de la salle de bain.SONY DSC

SONY DSC

Catégorie: Faune  | Tags:  | Laissez un commentaire
samedi 08 septembre 2012 | Auteur:

J’ai découvert la fourmilière en soulevant un parpaing. SONY DSC
Les bêtes se sont mises à galoper dans tous les sens, emportant des œufs, des cadavres d’insectes, certaines totalement déboussolées tournaient sur elles-même, aveuglées par le ciel.
J’ai trois parpaings alignés dans la cours qui compliquent depuis des mois la trajectoire de la voiture que l’on veut garer. A moins de passer sa vie à tout ramasser, Il y a généralement un tas de trucs qui traînent autour d’une maison. Près de la terrasse, un tube d’acier de 8 mètres de longs attend le jour où on l’on décidera d’agrandir le fond du puits, en faisant rempart aux mauvaises herbes qui depuis les fondations tentent de rejoindre le gazon. Des restes de tuiles, des bidons, des silex, un arrosoir oublié qui guettent le moment où je me déciderai à les évacuer, à les ranger, mais à chaque jour suffit sa peine, il ne faut pas exagérer.
Les parpaings retenaient la bâches qui couvrait le sable que nous avions ramené pour la chape de la remise et plus tard pour le ciment du mur. Cela fait maintenant quelques mois que la bâche est pliée dans le garage, que nous avons transporté le sable jusqu’à chez à chez Benoît, que nous en avons rempli trois tonneaux de plastics bleus.
Je ne sais pas ce qui a pu séduire les fourmis pour s’installer sous ce pavé, je ne sais pas ce qu’il leur à pris. Par ailleurs, maintenant, la surprise passée, elles retrouvent ce qu’il faut de discipline pour exécuter la procédure d’évacuation d’urgence : priorité à la sauvegarde des larves, on se repli vers la sortie de secours, la reine et les enfants d’abord.
J’hésite quelques instant à reposer le parpaing, à remettre en place le toit au dessus de la colonie, mais il me semble que c’est déjà trop tard, que le mal est fait. On ne replacera plus sa confiance dans cet abris qui peut disparaître d’un coup sans crier gare, sans qu’aucun signe ne le laisse présager, ni le vent dans les feuilles, ni la terre qui se met à trembler. Les plus valeureuses font des aller retour entre l’ancien nid et la galerie d’évacuation qui s’enfonce sous le sapin et le tapis de pétunias à proximité. Elles sauvent un peu de nourriture, des restes de je ne sais quoi, elles bousculent des plus jeunes qui cherchent encore à comprendre, qui semblent se complaire sous le fameux coup de l’émotion, leur balancent des traces odorantes qu’elles feraient mieux de suivre.
Au début de l’été on se souvient que les rôles étaient un peu inversés lorsque nous avions découvert dans la cuisine une colonne de fourmis attaquant méthodiquement le placard aux céréales, au chocolat et aux coquillettes tombées du paquet. Nous avions isolé la nourriture, aplatît quelques individus pour l’exemple et mis en place un barrage de fortune. Cela nous avait pris une partie de la soirée avec une efficacité mesurée, je me souviens que je m’était vite retrouvé en sueur.
Alors que là, cela se vide très vite, au bout de quelques minutes je soulève le second parpaing, puis le troisième sans y trouver le moindre insecte. Sous la plate bande où elles se sont réfugiées, à proximité, je les imagine se calmer, reprendre leur souffle, organiser leu nouveau nid.
C’est sans doute plus humide, moins ensoleillé mais bien plus grand avec des possibilités d’extension, et pourquoi pas ce coin pour parquer un tas de pucerons réduit en esclavage ?
je déplace les parpaings dans un coin vers l’entrée de la remise où ils ne gêneront personne, je comptais arroser, je me tourne vers l’arrosoir, je me demande qui je vais bien déranger.

Catégorie: Faune  | Tags:  | Laissez un commentaire