Plus petits que les stratocumulus, plus grands et plus sombres que les cirrocumulus, les altocumulus annoncent souvent l’arrivée d’un orage mais ne donnent que rarement eux-mêmes de la pluie. Ils sont composés de gouttelettes d’eau et parfois de cristaux de glace, et forment des couches ou des amas blancs et gris dans le ciel.

Lorsque l’on regarde le noir entre les étoiles la nuit, ce n’est exactement du noir, il y reste de la lumière des origines, avant que l’univers ne devienne transparent. Cette lumière qui voyage vers nous depuis ces temps immémoriaux et rempli tout l’espace.

La lumière du soleil contient toutes les couleurs. Les couleurs se distinguent par leur longueur d’onde. Plus la longueur d’onde d’une couleur est petite, plus sa traversée de l’atmosphère est difficile. Les couleurs les plus gênées sont le bleu et le violet qui sont déviées dans toutes les directions par les molécules d’air si bien qu’à force de rebondir elles se séparent des autres couleurs et se diffusent dans tous le ciel.

Bref, le bleu et le violet remplissent le ciel. Mais le soleil émet moins de violet que de bleu et sans nous en rendre compte, notre œil additionne le jaune et le violet et le transforme en bleu dans notre rétine. Notre vue du ciel est bariolée de bleu.

Pourtant le soir, le ciel paraît rouge ou orange car pour ces couleurs les molécules d’air ne sont pas un problème, rien ne les empêche d’attendre le sol qu’elles réchauffent. Le soir le soleil est prêt de l’horizon et sa lumière doit traverser une couche d’air bien plus épaisse empêchant le bleu et le violet à arriver jusqu’à nos yeux. Le rouge et le orange rebondissent sur les nuages et la vapeur d’eau qui, les soirs de décembre est partout dans l’air.

– Dites, vous ne vous seriez pas montré au jardin vous ?

– Mais, qu’est-ce qui vous fait penser cela capitaine ?

– Avouez que vous y avez fait quelques pas, que vous n’avez pas pu vous empêcher de vous montrer en spectacle ! D’abord le roitelet et maintenant cette mésange qui porte cette espèce de coiffure, cette houppette . Voyons Tintin, mon jeune ami, quand cesserez vous donc d’inciter tout le monde à vous suivre ?

Le cotinus est tout poudré, cela ne lui va pas mal,

faudrait voir sur la durée.

Mais voilà, nous ne verrons pas, le froid n’a fait que passer,

il a fait comme nous cette été, il a pris direction l’Est,

a longé la Neckar, suivi le Danube, La Vistule pour se poser au bord de la Warta.

C’est Marie qui l’a repéré alors que nous étions à table. Regarde papa, il y a un oiseau qui vient boire, il est beau celui là. J’écoutais d’une oreille distraite et j’ai hésité à lever les yeux. Ce sont toujours les mêmes mésanges, merles ou verdiers qui viennent profiter de la soucoupe remplie d’eau qui trône dehors sur la table en pierre.

Mais cette fois j’ai remarqué cette couleur rose et cette façon étrange d’allonger le coup. Le temps de prendre l’appareil, de m’approcher de la fenêtre, il était dans le tilleul puis parti pour de bon.

On le dit farouche, c’est en tout cas, la trentième espèce d’oiseau différente qu’il nous a été donné d’observer ici.

Le couple apprécie les écorces du tilleul.

et son tronc qu’elles parcourent de haut en bas

et de bas en haut même la tête en bas.

Les Fred Astaire et  Ginger Rogers du jardin.