Il y a un pied de tomate qui a poussé sauvagement de l’autre côté de la maison. A l’opposé des pieds officiels, tutorisés et entretenus. C’est un mystère d’autant plus qu’il s’étend a une vitesse folle et qu’il donne un tas de tomates cerises et que celles-ci murissent alors qu’il est à l’ombre une bonne partie de la journée.
Articles de août 26th, 2017
Il y a eu des naissances chez nos lézards !
Je viens de repérer deux petits, pas craintifs pour un sous qui viennent me voir installer le boitier de l’appareil photo pour le projet « Un an de photo ».
On pourrait les appeler Diablotin. Oui, un seul prénom, qui pourrait les différentier de toute façon ?
Donc depuis ce matin c’est opérationnel. La première photo a été prise à 10h20 et normalement si tout se passe comme prévu, la dernière sera prise vers 21h le 25 août 2018. Soit, pour une fréquence d’une photo toute les demies heures en journée, un peu moins de 9 000 photos au final. Cela semble tellement loin et improbable, que je ne me pose même la question de savoir comment gérer ce paquet de fichiers. Comment en faire un film convenable de 3 minutes ou plus ?
Il faut dire aussi, que les risques que le processus n’arrive pas au bout sont multiples. On peut imaginer un tas de raisons techniques, un transfo qui lâche, l’appareil photo ou l’Arduino qui tombe en panne. Il y peut y avoir des contre temps fâcheux, un animal qui ronge un fil d’alimentation, le froid et le gel qui viennent bloquer les mécanismes, l’humidité qui cause des courts-circuits, la carte mémoire qui flanche, des insectes dans le boitier, la buée sur l’objectif pendant une semaine, la poussière, le vent, le toit qui s’effondre. Et puis il y a moi. Rien n’indique que dans quelques semaines je ne vais pas en avoir assez, que je ne vais trouver le projet vain, que je ne vais pas tout envoyer balader, que je ne serai pas devenu impotent ou décédé.
Ce n’est pourtant pas comme envoyé une capsule dans l’espace, mais pour moi il y a de cela. Suivre quelque chose sur un si long terme, c’est le vrai défi. La technique, tout cela ce n’est rien, ce n’est que de la cuisine, mais être capable de maintenir le souffle de cette envie sur 12 mois, voilà quelque chose qu’il est plus facile d’entreprendre que d’achever.