Au grand désespoir des arbres qui servent de casse noisette.
On le remarque plusieurs fois par jour.
Au grand désespoir des arbres qui servent de casse noisette.
On le remarque plusieurs fois par jour.
De la cuisine on voyait comme un trait rouge posé sur le montant de la balançoire. J’ai d’abord pensé à des fanes de noisettes laissées là par une pie ou peut être même le pic épeiche.
C’est en m’approchant plus tard que j’ai découverts une carcasse d’oiseau bien entamée. Les frelons asiatiques semblaient être les seuls propriétaires dorénavant des restes de l’animal et avec un bâton j’ai fait tomber le tout pour le pousser sous la haie. Les plumes au sol, d’un léger brun, laissaient penser qu’une tourterelle avait du lutter contre plus fort qu’elle.
Et c’est de retour à la cuisine que je l’ai vu et que j’ai compris. Je ne sais pas s’il cherchait les restes de son repas, s’il était revenu exprès mais cela semblait être une hypothèse acceptable. Dérangé, il avait peut être du aller voir ailleurs et maintenant il semblait contrarié. Il est resté un moment à peser le pour et le contre à réfléchir à tout ça. Rester fier et digne et abandonner sa proie ou s’abaisser à tenter de récupérer la carcasse.
Comme je l’ai vu faire sur Internet, j’ai décoré le mur de la montée d’escalier de diverses photos qui me tenaient à cœur.
Ce sont de beaux clichés, choisis avec soin, encadrés au mieux pour essayer de faire ressortir les couleurs ou les regards des gens qui y figurent.
Cependant, une personne, à qui l’on ferait visiter la maison, prendrait bien garde de les ignorer, de monter ou de descendre les marches en regardant droit devant elle. Peut être, et je la comprends, a t’elle peur de l’intime, de paraître curieuse en s’attardant sur des instants dans lesquels elle n’a pas eu sa place. Peut-être se protège t-elle de quelque chose qui pourrait lui être désagréable.