Tag-Archive for » Arbuste «
Le cotinus est tout poudré, cela ne lui va pas mal,
faudrait voir sur la durée.
Mais voilà, nous ne verrons pas, le froid n’a fait que passer,
il a fait comme nous cette été, il a pris direction l’Est,
a longé la Neckar, suivi le Danube, La Vistule pour se poser au bord de la Warta.
Il est arrivé que la pluie cesse quelques minutes. Qu’elle nous accorde le temps de mettre nos chaussures, d’arriver jusqu’à la haie. Une fois même, le soleil en profitait pour faire une percée et tirer de cette atmosphère humide, cette lumière si particulière qui existe parfois juste après l’averse.
Selon par où l’on aborde le jardin, le cotinus peut être l’arbuste le plus éloigné et il ne faut pas trainer, laisser passer sa chance. On connait ses facilités à conserver les gouttes et à jouer par transparence avec les rayons de lumières, mais il ne faut pas tarder. C’est comme un jeu, un peu idiot sans doute, un peu enfantin.
Voilà des fleurs très lumineuses au soleil et au milieu des brindilles !
Les chatons du noisetier, ses fleurs mâles. Le noisetier est hermaphrodite mais aussi autostérile, comme l’escargot, qui
à la fois mâle et femelle, a tout de même besoin de s’accoupler avec un autre spécimen pour se féconder alors qu’il a tout ce qu’il faut là où il faut.
Obligé en quelque sorte de trouver l’âme sœur.
Pour le noisetier s’est sensiblement la même chose, il dispose à la fois des organes mâles et des fleurs femelles, très condensées, en épi dressés, mais qui ne s’épanouissent pas tout à fait en même temps. Voila pourquoi il lui faut un autre noisetier à proximité et qu’il y en a plusieurs dans la haie…
La nature ne s’en tient donc pas qu’aux côtés biologiques de la chose, joueuse perverse, elle favorise les couples et les échanges et tout ce que cela peut apporter comme surprises…
– On peut aussi l’appeler l’arbre à perruques…
– Mouais, c’est bien gentils tout ça, mais dit voir, c’est celui avec les feuilles noires et rouges… ou rouges et noires ?
On nous avait dit, c’est une plante robuste, solide, qui résiste à la sécheresse en plus c’est tellement toxique que ce ne sont pas les pucerons qui viendront lui grignoter les feuilles.
Alors on avait dit pourquoi pas, mettons le là, où l’herbe ne pousse pas. On se demandait d’ailleurs pourquoi l’herbe ne poussait pas justement là.
Depuis, le fusain perd ses feuilles, une par une. Depuis nous avons lu quelque part, que le maître en matière de plante toxique c’est le îf. L’arbre sous lequel il est planté et qui lui fait de l’ombre.