Je peux énoncer la règle clairement, je l’ai entendue plusieurs fois. J’ai levé les yeux au ciel, recherché un petit peu, me suis levé, fait quelques pas, mais sans insister, mes capacités les plus rudimentaires étant noyées dans le champagne et le rosé. Il faut reconnaître ses limites.
Le jeu consistait à attraper la grande ours, bien visible dans ce ciel d’été, et puis virtuellement à prolonger le bord du dessin de la casserole, celui qui n’était pas relié à son manche, de cinq longueurs pour trouver l’étoile polaire (la queue de la petite ours).
La nuit était belle, nous avions allumé des lanternes, il y avait un moment que nous n’étions pas tous réunis, il y avait des anniversaires à rattraper, un carpaccio de saumon et une pana-cota. Pendant les vacances, nous sommes de plus en plus souvent dispersés, les colos (Claire et le parapente, Marie en eau vive), les copains (Claire à Bilbao), la Pologne pour certains et la maison en Normandie pour d’autres.
Prendre des photos ça je peux le faire, sans complexe, depuis que je sais que le "flou" est un outil du photographe.
Après que tout le monde soit parti, je suis resté un moment à traîner dans le jardin où autre chose brillait dans la haie, plus accessible, à mon niveau, il fallait juste se baisser et se laisser hypnotiser par un vers luisant cherchant l’âme sœur.