Comme elles y viennent pour la seconde fois elles ont quelques idées d’améliorations de l’habitat.
A commencer par agrandir l’ouverture pour y être plus à l’aise, pour laisser entrer la lumière. 
Faudrait juste pas qu’elles soient trop pressées. Nous ne sommes qu’en janvier les filles, un coup de froid aurait vite fait de décimer de jeunes oisillons.
Pour finir l’année riche en photo d’oiseaux inhabituels.
On dit rouge gorge mais c’est plutôt orange.
On dit ville rose alors qu’elle est couverte de briques rouges.
Depuis 2010 on se croise tous les mois de novembre ou presque. Toujours au même endroit.
Depuis plus de dix ans, ces moments fugaces donnent lieu à des photos qui témoignent de la brièveté de l’instant. Du flou, du raté, du mal cadré.
Mais c’est jour de brouillard, ou bien ce sont les année qui passent pour moi comme pour lui qui nous rendent plus posés. Ce matin nous prenons le temps qu’il faut pour prendre une belle photo.
2010
2014
2021
C’est du genre ponctuel. Je l’ai attendu une petite heure camouflé dans la haie (filet de camouflage, couverture verte pour étouffer le bruit de l’obturateur, short et maillot kaki), et il est arrivé à 18h30 pétante. Sans bruit. En tout cas au début. Après c’est une autre histoire.
Son truc c’est de ramasser une noisette, de venir la casser contre le tronc du ginko biloba et de manger le contenu. Ensuite, après, pour entretenir la légende des pics, il fait un trou ou deux dans l’écorce de l’arbre.
J’y suis retourné deux soirs de suite. La lumière était bien meilleure et j’avais trouvé un autre angle plus intéressant. J’ai attendu en vain.
Le ginkgo biloba victime collatérale de notre plaisir de voir ce pic.
On en aperçoit la couleur de temps en temps au bord de l’Yonne, de la Vanne ou de certains étangs de la région. Mais c’est à Bergerac que j’ai photographié mon premier martin pêcheur.
