On va pas se le cacher, à chaque fois qu’il apparait on se sent un peu mieux.
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Alors en voici enfin un qui du cran. Qui ose essayer la baignoire que j’ai finalement réussi à fabriquer (il aura fallu 4 essais) en bêton.
On peut sortir en pull, laisser chauffer la bière sur la terrasse, regarder les oiseaux s’activer, reprendre possessions des lieux. On peut se laisser aller à croire que c’est parti pour de bon, qu’on y reviendra plus à cet hiver gris et froid. Allez zou, en avant.
Alors que peut être qu’elle ne tambourrinait pas avec son petit bec contre la parroie du regard d’égout pour m’appeler. Mais cela serait vraiment prendre des messages pour des truffes.
Elle était là, enfermée sous cette masse de fonte et vous pensez sérieusement qu’elle essayait de le soulever, ou peut être même de le percer, avec la seule force de son bec ?
Pour moi, dés qu’elle a entendu que j’étais dans les parages, qu’elle a senti une présence, elle a envoyé des signaux des appels de détresse. Je n’y connais rien en morse, mais va savoir ?
J’ai mis un peu de temps à repèrer d’où venait le bruit. La veille déjà j’avais entendu quelque chose frotter contre le zing de cette goutière et maintenant, avec le recul, je suis persuadé que c’était les bruits de ses ailes et de ses pattes. Elle a du glisser du toit dans le tube verticale, lutter pour essayer de remonter puis abandonner pour tenter de trouver une sortie par le regard.
Elle a donc passé la nuit la dedans à broyer du noir, prier, faire ces promesses de bonnes résolutions, de celles qui nous viennent lorsque l’on s’imagine que l’on va y passer et que l’on aura plus le temps pour rien. Elle est fermement aggripé aux interstices du regard. Je vois ces yeux, elle ne panique pas lorsque je m’approche, ne fait aucun geste d’aile, elle sait très bien que je viens la sortir de là. J’ai donc soulevé lentement la bouche d’acier histoire qu’elle ne parte pas n’importe comment, qu’elle n’aille se cogner contre les parois ou je ne sais quoi. Elle attendu que tout soit dégagé pour s’envoller dans un petit bruit de mesange pour se poser à proximité. J’ai pu voir qu’elle était sale, un peu mouillée mais ne semblait pas blessée. Elle a passé son bec dans ses plumes quelques instants et puis zou.
Belle surprise ce midi alors que le soleil innonde la terrasse. Le îf fraichement coupé laisse aparaître en son sommet le gros-bec casse-noyaux que nous n’avions vu qu’une seule fois et c’était en décembre 2012 !
Manifestement il ne se nourrit pas que de fruit car semblent ressortir de son bec quelques pattes et ailes fraichement écrabouillées.
Les pies sont de plus en plus souvent présentes dans le jardin. Je crois que c’est en rapport avec le fait qu’il y a un bébé pie et aussi peut être qu’elles nichent maintenant dans le pommier de l’autre côté de la haie.
En tout cas on les voit souvent sur les photos automatiques. Pas sûr que cela plaise aux geais.