Pour le premier Noël, le sapin utilisé provenait du jardin qui possédait encore une vingtaine de conifères quelques semaines plus tôt.
Le plus haut culminait à plus de douze mètres et pouvait paraître menaçant pour le toit de la maison selon la couleur du ciel.
Les autres, aussi loin que je me souvienne, semblait vouloir ressembler à un bois dans un jardin. Mais cet espace, nous le voulions autrement. Plus vaste, moins encombré et les machines on fait parler la sciure.
Le rescapé est venu griffer le plafond de la salle à manger pour égailler nos fêtes de fin d’année entre amis et mêler son odeur de résine à celle du feu de bois.
La neige cette année là, est tombée sur un jardin labouré à repeupler.