Ce matin, il y avait d’avantage de lumière dans la cuisine. Les gars du service des espaces verts ont décidé s’arracher la quarantaine de frênes qui bordaient notre clôture. Le calcul est simple, un frêne représente des centaines de feuilles à ramasser chaque année, supprimer les arbres c’est l’économie de dizaines d’heures de travaille. C’est pas idiot, quand on se donne la peine de réfléchir un peu.
Le jardin est maintenant bien visible depuis le boulevard et se retrouve exposé sous les fenêtres des dizaines de chambres du long et moyen séjour.
De notre point de vue, dès que l’on se retrouve dehors, on navigue sur la pelouse avec l’impression d’être sujets d’expériences. De notre point de vue, mon Dieu que tout ça est laid.
En représailles, face à cet immeuble qui se dresse maintenant devant leur terrain de jeu, devant tous ces yeux curieux, les filles ont entrepris la construction d’une gigantesque cabane.
C’est pas vrai qu' »ils » vous ont fait un coup pareil. Il reste à trouver 40 amis, 1 frêne par ami, et voilà la clôture refaite…
40 amis…
Il va vraiment falloir que je regarde pour un compte Facebook.